Pour une économie qui tourne en rond, l’enjeu : produire de la richesse sans détruire le vivant!

 

Pollutec 2013 met l’économie circulaire à l’honneur. Fin septembre, la conférence environnementale, qui lui consacrait pour la première fois une table ronde, a montré le vif intérêt suscité par ce sujet. « Il faut fabriquer des produits en tenant compte de leur cycle de vie, de leur usage et de leur fin de vie. Le fait que les industriels se préoccupent de ces critères est un cap », estime Serge Orru, vice-président du conseil de l’air et administrateur de l’Institut de l’économie circulaire. L’enjeu : produire de la richesse sans détruire le vivant. Si les déchets sont une des composantes majeures de l’économie circulaire, elle concerne également les transports, l’extraction, la production et la distribution de l’énergie… « Il y a des choses à mettre en place en incitant le monde de l’entreprise, des syndicats, de la recherche et de l’éducation à travailler ensemble », précise Serge Orru. Autre atout majeur de l’économie circulaire : réduire les coûts. Car dépolluer l’eau, l’air et le sol implique des dépenses importantes, auxquelles s’ajoutent  des enjeux de santé publique. Ces perspectives sont au programme de la conférence de mise en œuvre du 16 décembre prochain annoncée lors de la conférence environnementale. Elles seront également déclinées au cours des nombreuses conférences prévues cette semaine.

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